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La musique baroque
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Johann Sebastian Bach (1685-1750) est un compositeur allemand qui a opéré une synthèse des principales traditions musicales européennes (allemandes, italiennes et françaises). Peu reconnue de son temps, son oeuvre est un fondement de la musique moderne jusqu'à aujourd'hui.
- Johann Sebastian Bach, Toccata et fugue en Ré mineur, BWV 565 (1707)
Cette Toccata et fugue met en valeur les orgues puissantes et correspond parfaitement aux enjeux esthétiques des églises baroques : impressionner et refléter la puissance et la gloire divines. - Johann Sebastian Bach, Partita n°2 en ré mineur, BWV 1004, « Chaconne » (1723)
Composée pour violon seul, cette pièce est une suite de variations sur un même thème, composition formelle typique du mouvement baroque. Exploitant toutes les possibilités techniques de l'époque, elle met en valeur la virtuosité de l'interprète, mais également les possibilités musicales de l'instrument. - Johann Sebastian Bach, Variations Goldberg, BWV 988, « Aria » (1741)
Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Water Music est une musique d'apparat, créée pour être jouée par une cinquantaine de musiciens installés sur une barque accompagnant le roi britannique Georges 1er qui descendait la Tamise.
- Georg Friedrich Haendel, Water Music (Musique sur l'eau), suite en Ré majeur, HWV 349, « Alla Hornpipe » (1733)
Jean-Philippe Rameau (1683-1764)
Indes galantes est un bel exemple d'opéra‑ballet, forme artistique mêlant la danse, la musique instrumentale et le chant.
L'extrait 1 est une ouverture « à la française », solennelle.
L'extrait 2, « Forêts paisibles », a été inspiré à Rameau par un spectacle d'Indiens de Louisiane qui se produisaient à Paris.
- Jean-Philippe Rameau, Indes galantes, opéra-ballet sur un livret de Louis Fuzelier (1735)
Jean-Baptiste Pergolèse (1710-1736)
Le Stabat Mater a longtemps été chanté par des castrats, car l'Église interdisait aux femmes de chanter pendant les offices.
- Giovanni Battista Pergolesi (Jean-Baptiste Pergolèse), Stabat Mater, messe en Fa mineur, P 77, I « Stabat Mater Dolorosa » (1736)
Jean-Féry Rebel (1666-1747)
2023
Nouvelle année, 2023, bienvenue aux nouvelles et aux nouveaux pour une aventure de 3 concerts à travers les musiques de films
Les musiques de film représentent aujourd’hui une industrie à part entière du monde du cinéma. Et pourtant, elles n’étaient à l’origine que pure accessoire : au tout début de la grande histoire du Septième Art, lors des premières projections des frères Lumières en 1895 et 1896, les musiciens ne sont sollicités que pour attirer les spectateurs, devant la salle, ou pour couvrir les sons des machines pendant la projection. La musique n’a alors qu’une seule vocation : faire du bruit.
Près d’un siècle plus tard, les compositeurs ont acquis toute leur légitimité dans le processus de création cinématographique.
Première musique de film : L’assassinat du duc de Guise (1908) - Saint Saëns
En 1908, le cinéma est loin d'être considéré comme un « septième art », au contraire : il est un simple phénomène de foire chargé d' impressionner et de divertir les foules. Un musicien français va pourtant s'y intéresser, et pas n’importe lequel : Camille Saint-Saëns. Il compose la musique du film L’assassinat du Duc de Guise, projeté le 17 novembre 1908. Il s'agit de la toute première fois qu'une musique est composée pour un film.
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Bienvenue, vous voulez nous rejoindre pour partager un moment musical, même débutant, n'hésitez pas...
rien de plus facile, venez aux répétitions à partir de 20h à la salle des fêtes de Bescat jusqu'à Pâques et à la salle des fêtes de Sainte Colome jusqu'à la Toussaint
Les sauvages... extrait des Indes Galantes de Jean-Philippe Rameau
L’entrée se passe dans une forêt d’Amérique, après une bataille perdue par les Indiens face aux troupes franco-espagnoles, menées par le Français Damon et l’Espagnol Don Alvaro.
L’entrée débute par un monologue, le chef des guerriers indiens, qui se réjouit de la paix retrouvée mais s’inquiète de ne parvenir à conquérir le cœur de Zima, la fille d’un chef indien, courtisée par les deux officiers européens. Adario se cache afin d’observer ses rivaux.
Alvar et Damon font alors la cour à Zima ; l’Espagnol tente de la séduire en lui promettant la fidélité alors que le Français prône l’inconstance amoureuse. Zima rejette cependant les avances des deux militaires et s'offre à Adario qui sort à ce moment de sa cache. La scène finale montre la danse du Grand Calumet de la Paix qui marque la paix retrouvée entre les Sauvages et les armées colonisatrices. La musique est reprise de la célèbre pièce de clavecin du livre de 1728. Les sauvages. Cette dernière scène est également l’occasion de sceller l’union entre Zima et Adario.
L’opéra-ballet se termine par une imposante chaconne finale...
Voici une interprétation où se mêlent baroque et contemporain ...
Pourquoi le chant fait du bien
Serait-ce si simple de se faire plaisir ? « Sincèrement, souligne la chanteuse, je ne crois pas qu’il existe une parcelle de nous-même qui ne soit pas touchée par le chant : corps, émotion, mental… Les vibrations du chant nous synchronisent, nous harmonisent. On se sent “unifié” comme par un massage. Sans oublier une dimension spirituelle… On a les pieds bien ancrés dans le sol, mais notre voix, elle, nous élève. Dans un groupe, cette spiritualité est également très présente. On se sent porté par la voix des autres.
Écouter sa voix intérieure
Ancienne chercheuse en mathématiques, Catherine Braslavsky est la preuve vivante que la voix est un outil qui se forge et peut évoluer, même à l’âge adulte. Elle-même ne s’est mise à travailler sérieusement son "petit filet de voix" qu’à 26 ans. Difficile à croire lorsqu’on a entendu son timbre pur interpréter cet hiver, sur la scène du Théâtre de l’île Saint-Louis, à Paris, ses compositions inspirées des traditions sacrées de la Méditerranée. Mais cette passionnée en est convaincue : tout le monde est capable de chanter juste. Au prix d’un peu de technique et à condition de se mettre à l’écoute de sa "petite voix intérieure", celle qui fredonne en nous lorsque nous nous réveillons le matin avec un petit air dans la tête.« Notre corps sait chanter », confirme Philippe-Nicolas Melot, qui refuse le titre de "professeur de chant" et préfère dire qu’il « aide à faire naître les voix ». « A condition toutefois de favoriser un état de conscience adapté, de lever les blocages et de faire circuler les énergies, que l’on dépense, mais que l’on gagne aussi en chantant. J’ai vu le comédien Jacques Weber arriver à une séance complètement vidé et repartir une heure et demie plus tard en fredonnant dans la cour… Chanter est réellement euphorisant. »
« Dans le chant, plus que la “beauté” de la voix, c’est son rapport avec l’émotion qui nous touche », précise Catherine Braslavsky. Autrement dit, avant d’émettre de jolis sons, il s’agit d’abord de se concentrer sur ses propres sensations, de refuser les diktats et de trouver sa propre voix, sans chercher à imiter le timbre d’un autre…
Un bien-être physique et psychique
Bonne nouvelle pour tous ceux qui ont envie de chanter : nul besoin de connaissances musicales particulières pour tirer de sa voix un bien-être physique et psychique. Et l’âge ne change rien. « Chanter a été pour moi une thérapie. J’ai l’impression de l’avoir toujours fait. Enfant, le chant m’apaisait et m’a permis de canaliser mon trop-plein d’énergie et une certaine violence », raconte Sylvie Kapeluche qui, depuis, n’a jamais cessé de faire résonner sa voix de soprano léger – elle fête cette année ses trente ans de scène. Sans aller si loin, chanter fait parfois partie d’une véritable hygiène de vie.« Si j’exerce mon métier de professeur d’allemand avec autant de plaisir et sans trop de stress, c’est notamment parce que je chante en chorale une à deux fois par semaine, confirme Christine, 40 ans. Cette pratique m’a permis d’apprendre à mieux poser ma voix, ce qui m’est très utile lorsque je dois élever le ton. Contrôler ma voix en évitant le dérapage dans les aigus me permet aussi de rester maître de moi. »
Sans oublier le bien-être physique sur lequel tous les chanteurs insistent. « Après deux heures de chant, je suis vidée, comme après avoir fait du sport, et je dors comme un bébé. C’est mon yoga à moi », poursuit Christine. « Le travail de la respiration est très physique, explique Catherine Braslavsky. L’inspiration part du ventre, remonte jusqu’aux clavicules. Puis le thorax se vide et le son glisse et s’appuie sur le souffle. Lorsqu’on chante, on a vraiment l’impression de surfer sur cette vague de la respiration. »
La tisane de la Cantatrice
Une infusion composée à notre attention, pauvres chanteurs en première ligne pour subir les frimas de l'hiver ou les assauts des virus divers et variés (sujet Ô combien d'actualité...)Appelez la Cantatrice à votre secours !
Faust...
est un opéra en cinq actes de Charles Gounod, livret de Jules Barbier et Michel Carré, fondé sur la légende du même nom et la pièce de Goethe, créé au théâtre lyrique le 19 mars 1859...Grands airs
- Invocation de Valentin : Avant de quitter ces lieux... (Acte II)
- Ronde du veau d'or (Méphisto) : Le veau d'or est toujours debout (Acte II)
- Valse : Ainsi que la brise légère... (Acte II)
- Ballade du roi de Thulé (Marguerite) : Il était un roi de Thulé... (Acte III)4
- Air des bijoux (Marguerite) : « Ah ! je ris de me voir si belle... » (Acte III)
- Cavatine (Faust) : Salut ! Demeure chaste et pure... (Acte III)
- Invocation à la nuit (Méphisto) : Ô nuit ! étends sur eux ton ombre... (Acte III)
- Chœur des soldats : Gloire immortelle de nos aïeux... (Acte IV)
- Sérénade de Méphisto: Vous qui faites l'endormie... (Acte IV)
- Finale : Anges purs Anges radieux... » (Acte V)
Siyahamba....
Siyahamba est un cantique zoulou, Siyahamba, ekukanyen' kwenkos', en français cela veut dire : Nous marchons dans la lumière de DieuVoici un lien pour étancher votre soif de découvertes....
http://aquabon.free.fr/voyageafrique/
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